Prendre rendez-vous
Un aliment est-il uniquement la somme de ses composants ? Deux visions s’opposent à ce sujet : la vision réductionniste, et la vision holistique. Pour résumer, la première considère un aliment comme la simple somme de ses composés : 1+1=2 , alors que la seconde prend en compte le lien entre ses composés, la matrice de l’aliment :1+1>2

Dans une vision réductionniste, extraire tous les nutriments d’un fruit, par exemple, puis les avaler un à un sous forme de gélule, reviendrai au même que de manger le fruit brut.
Dans une vision holistique (du grec « entier »), à partir du moment où l’on transforme l’aliment, même par des procédés très simple tels que la cuisson, le découpage, le mixage, celui-ci n’est plus le même, sa matrice, qui relie ses composant, est modifiée et son impact sur le corps humain sera différent. Cette transformation peut être bénéfique ou non.

Des exemples tels que la fermentation, la germination, et dans certains cas la cuisson, seront bénéfiques, rendant l’aliment plus digeste, ou détruisant des molécules néfastes.

D’autres exemple tels que certains type de cuisson, l’hydrogénation, la réduction en purée, la fabrication d’arômes artificiels, aboutissant souvent à des produits dits ultra-transformés, sont plutôt mauvais pour notre santé.

Ayant conscience de cet nocivité, des chercheurs brésiliens ont, dans les années 2010, inventé une classification des aliments selon leur degré de transformation : la classification NOVA (nouveau en portugais).

Cette classification holistique prend donc en compte la matrice de l’aliment, mais pas du tout les nutriments présent dans cet aliment. Elle est un outil très utile dans le cadre d’études épidémiologiques, et peut également donner une indication au mangeur, mais elle ne vous dira pas si l’aliment sain ou nocif.
Afin de pouvoir faire un choix vraiment éclairé, il est nécessaire de prendre également en compte le côté réductionniste, c’est à dire la composition de l’aliment.

Les brésiliens ont donc décidé d’aller plus loin, en évoluant vers une classification rassemblant holisme et réductionnisme, une approche que l’ont pourrait donc qualifier de systémique : il s’agit du classement SIGA

La note de 1 à 7 permet de savoir facilement si l’aliment concerné est à consommer avec modération ou non. Pour connaitre la note d’un produit, vous pouvez utiliser l’application SIGA.

Catégories : Conseils

2 commentaire

Sylvie Menecier · 28 octobre 2020 à 22 h 14 min

Merci pour ces précisions qui devraient tous nous concerner.

Soraya · 29 octobre 2020 à 8 h 22 min

Avec plaisir!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

fr_FRFrench